DOSSIER DESHERBAGE
Observer avant toute intervention
Un tiers des 180 ha que Julien Davaze cultive sont menés en agriculture biologique. Féru de la herse étrille, ce céréalier installé au nord de Tours est persuadé que l’agressivité du réglage de son outil et l’intervention sur des adventices jeunes sont les fruits de son efficacité.
Un tiers des 180 ha que Julien Davaze cultive sont menés en agriculture biologique. Féru de la herse étrille, ce céréalier installé au nord de Tours est persuadé que l’agressivité du réglage de son outil et l’intervention sur des adventices jeunes sont les fruits de son efficacité.
Depuis son installation en 2017 à Mettray (37), Julien Davaze utilise la herse étrille pour désherber mécaniquement ses cultures. « C’est un outil qui fonctionne bien sur mes types de sols, à dominante argileuse, tient à préciser le jeune céréalier. Ce qui n’est pas le cas partout. »
Quoique adepte de la herse étrille, il est conscient que son efficacité dépend d’autres leviers agronomiques. « En parallèle de son utilisation, je sème tard, jamais avant fin octobre », souligne-t-il. Raison pour laquelle il ensemence bien souvent des blés améliorants, à date de semis plus tardive.
Aussi, il a mis en place une rotation longue d’une douzaine de cultures. Il alterne presque systématiquement les cultures d’hiver et celles de printemps. Mais il reconnait que certaines adventices, à l’instar du chardon et du liseron, sont des plantes que le désherbage mécanique peine à détruire.