Conjoncture : Trouver les moyens de relancer la filière chevreau
En 2020, la crise Covid-19 a complétement déstabilisé le fonctionnement de la filière chevreau à quelques jours de Pâques. Depuis, « les acteurs avancent sur tous les fronts pour enrayer la crise et rebâtir la filière » résume Franck Moreau, secrétaire général de la Fnec.
En 2020, la crise Covid-19 a complétement déstabilisé le fonctionnement de la filière chevreau à quelques jours de Pâques. Depuis, « les acteurs avancent sur tous les fronts pour enrayer la crise et rebâtir la filière » résume Franck Moreau, secrétaire général de la Fnec.
A l’annonce du premier confinement, le coup d’arrêt de l’économie française a fait s’effondrer la filière chevreau. A quelques jours de Pâques, période faste pour la consommation de cette viande, les ventes ont chuté de manière significative. Cette crise sans précédent pour la jeune filière a mis en évidence son fragile équilibre. « Nous avons eu près de 500 tonnes de surstock, car les abatteurs avaient pris le parti de tout abattre. Avec l’aide des pouvoirs public, la filière a pu écouler la marchandise. Actuellement, le contexte n’est pas mieux, les abatteurs se sont engagés à collecter tous les chevreaux jusqu’au mois de juin. Grâce à un second volet d’aides, ils vont pouvoir gérer le surstock », explique Franck Moreau, secrétaire général Fnec*.