UNE RATION À BASE DE LUZERNE POUR LA FERME D’OZANCE
Dès l’arrivée des chèvres dans l’exploitation de la ferme d’Ozance, Joël et Valérie Norais ont réduit la sole des céréales pour produire de la luzerne. Ils expliquent pourquoi.
Dès l’arrivée des chèvres dans l’exploitation de la ferme d’Ozance, Joël et Valérie Norais ont réduit la sole des céréales pour produire de la luzerne. Ils expliquent pourquoi.
En 2016, aucune chèvre n’était présente sur l’exploitation de Joël Norais, 100 % céréalier avec une rotation classique : blé, orge, colza, triticale. En 2018, Valérie Norais a souhaité s’installer en élevage caprin. Dès lors, la part du blé est diminuée et le trèfle fait son arrivée. En 2020, les chèvres sont là et le colza a disparu de la rotation. Un mélange de graminées et de légumineuses est intégré à la rotation et la luzerne gagne de la place. En 2022, le maïs et le tournesol sont toujours produits mais le mélange de légumineuses et graminées n’existe plus, afin de libérer de l’espace pour la luzerne et le sainfoin, excellent en enrubannage. « La luzerne nous permet d’être très autonomes. L’achat de concentré est réduit au minimum, sauf pour les lactations longues qui en ont un peu plus », précise Valérie Norais.