CHEVAL PERCHERON/
LA SÉLECTION : UN TRAVAIL AU LONG COURS
Le cheval percheron tient une place de choix chez les Thomas, des éleveurs piqués au virus de la sélection depuis des décennies. En quête perpétuelle de perfection, ils présenteront un échantillon de leur travail lors du comice de Ste-Sévère.
Le cheval percheron tient une place de choix chez les Thomas, des éleveurs piqués au virus de la sélection depuis des décennies. En quête perpétuelle de perfection, ils présenteront un échantillon de leur travail lors du comice de Ste-Sévère.
200 brebis, 125 vaches allaitantes et 14 juments percheronnes. Si en nombre, cette dernière espèce animale est la moins représentée chez Jean-Claude et Isabelle Thomas, elle mobilise quand même une part significative de leur temps. Car dans leur ferme située au Châtelet en Boischaut sud (Cher), les trois élevages sont guidés par une même passion, la sélection de la race : southdown en ovin, charolais en bovin et donc percheron en équin. L’intérêt pour les chevaux de trait est venu tout naturellement à Jean-Claude Thomas. Son père en faisait commerce jusqu’au milieu des années 70, période à laquelle la mécanisation les a totalement évincés des fermes, sauf de celles d’irréductibles amoureux de la race. Les plantureuses bêtes ont alors quitté le monde de labeur pour épouser celui des loisirs. Les travaux des champs ont laissé place à des concours d’allure et modèle, en autres, pour lesquels elles sont désormais soigneusement apprêtées.