TRAVAIL DU SOL
UN MIX ENTRE CARBURE ET ACIER STANDARD
Conversion de l’exploitation à l’agriculture biologique, forte hétérogénéité des sols, réchauffement climatique : les raisons qui ont poussé les frères Marchesseau à utiliser des pièces d’usure en carbure sont plurielles. Plus de précisions avec Bertrand, le frère aîné qui s’occupe avant tout des vignes.
Conversion de l’exploitation à l’agriculture biologique, forte hétérogénéité des sols, réchauffement climatique : les raisons qui ont poussé les frères Marchesseau à utiliser des pièces d’usure en carbure sont plurielles. Plus de précisions avec Bertrand, le frère aîné qui s’occupe avant tout des vignes.


Dans le Bourgueillois (Indreet-Loire), les deux frères Marchesseau, Bertrand et Vincent, débutent la conversion au bio des 25 ha de leur vignoble en 2012. En prévision, ils investissent dans une herse rotative sur interligne dès 2011 pour maîtriser l’enherbement de leurs parcelles. « Seulement, nous nous sommes aperçus que dans des terres sableuses, par temps sec, l’usure des dents était extrêmement rapide, introduit Bertrand Marchesseau. Les dents d’origine ont tout juste réalisé deux campagnes. » Cette expérience marquante, couplée au passage de l’exploitation au bio, poussent les deux vignerons à réfléchir au carbure pour les pièces d’usure. « D’autant que depuis 2012, nous devons travailler nos sols plus fréquemment, complète Bertrand Marchesseau. Nous effectuons un chaussage au début de l’hiver, puis un déchaussage au début du printemps, détaille-t-il. Le reste de la saison, nous employons principalement des lames et des roues type Kress.