Terr’agri, pour la première fois théâtre de courses de buggys
Les 19 et 20 août, les buggys de Seigy vont faire vrombir leurs moteurs à l’occasion de la fête des Jeunes Agriculteurs de l’Indre, Terr’agri. Zoom sur ces courses de bolides qui rivalisent avec la Formule 1.
Les 19 et 20 août, les buggys de Seigy vont faire vrombir leurs moteurs à l’occasion de la fête des Jeunes Agriculteurs de l’Indre, Terr’agri. Zoom sur ces courses de bolides qui rivalisent avec la Formule 1.
Pratique très répandue dans l’ouest du pays, les courses de buggy se font également une place dans l’Indre. Quelques clubs ont été fondés à l’image de l’association Buggy Seigy, nom d’une ville du Loir-et-Cher située à 6 km de Lye dans l’Indre. Une proximité avec notre département qui justifie la présence de l’association lors Terr’agri, les 19 et 20 août à Villentrois-Faverolles-enBerry.
Crée en 1989, l’association compte aujourd’hui une vingtaine d’adhérents âgés de 14 à 60 ans, dont Julien Godard. Passionné de motocross pendant vingt ans, il s’est tourné vers les buggys, il y a six ans. « C’est très différent, mais l’adrénaline reste la même », tient-il à noter.
UNE DISCIPLINE AUTOMOBILE MILLIMÉTRÉE
En France, la discipline dispose de son propre championnat. Les courses se déroulent sensiblement de la même manière qu’une course automobile. Chaque buggy concourt en fonction de sa catégorie : des moteurs 2 chevaux à ceux de 130 chevaux. Chaque championnat commence par des essais chronométrés autour de la piste, déterminant la place du véhicule sur la ligne de départ. Puis la course est lancée et le podium est déterminé.
Le prochain championnat de France aura lieu à Montélimar (Drôme). Julien Godard y participera. Ce sera son quatrième championnat de France. « La meilleure place que j’ai pu obtenir est 24ème sur 90. Mais je ne fais pas ça spécifiquement pour la victoire. On concourt pour se faire plaisir, rencontrer d’autres passionnés et se mesurer aux meilleurs pilotes de buggy de France ». L’association de Seigy organise sa course chaque année. Convivialité et entraide sont les maîtres-mots de ces championnats. « Cependant ce sont des courses où le droit à l’erreur n’existe pas. Ça va très vite et le moindre faux mouvement peut être dangereux », prévient-il. Les pilotes de buggy sont par ailleurs équipés d’une combinaison ignifugée similaire à celle d’un pilote de Formule 1. Un véhicule vaut en moyenne 25 000 € et chaque pilote en est propriétaire. D’un point de vue financier, « le rapport qualité prix est très intéressant pour ceux qui veulent toucher au sport automobile. La pratique du buggy coûte moins cher que celle de la voiture de course et même de la moto », précise Julien Godard.
En dehors des épreuves de championnats, les membres du club de Seigy peuvent rouler sur des circuits où lors de démonstrations comme celles qu’ils réalisent pour le Téléthon à Issoudun ou encore celles prévues lors de Terr’agri.
DES BUGGYS À LA FÊTE
Habitués aux traditionnelles courses de Moiss batt cross, les Jeunes Agriculteurs de l’Indre ont ajouté cette année un nouveau véhicule à leur programme motorisé : le buggy. Une dizaine de pilotes seront présents lors de ce week-end de fête pour présenter leur discipline et réaliser des démonstrations sur le même parcours que celui des moissonneuses batteuses. « Je peux d’ores-et-déjà promettre un spectacle impressionnant et plein de vitesse », avance Julien Godard avant de détailler le programme : « Nous allons séparer les buggys en deux groupes. Les véhicules plus lents et plus historiques seront séparés des plus rapides ». Deux jeunes pilotes seront présents également pour continuer à faire leurs armes. Le tout dans une ambiance très conviviale, il se pourrait que certains visiteurs puissent faire un baptême de buggy… « On sera là pour amuser la galerie dans un nuage de poussière s’il fait beau. Le buggy c’est rural et ça plaît ! », conclut le pilote.