Mise au point de la situation avec la DDT
Face au ras-le-bol général exprimé dans les campagnes, la FNSEA et les JA ont appelé à monter au créneau. Sans attendre, la FDSEA et les JA de l’Indre ont eu une longue entrevue avec la DDT, le 15 novembre, avec une liste non exhaustive des préoccupations du moment telles que la refiscalisation partielle du GNR agricole, les retards de paiement des aides Pac et son mille-feuilles de contraintes et normes.
Face au ras-le-bol général exprimé dans les campagnes, la FNSEA et les JA ont appelé à monter au créneau. Sans attendre, la FDSEA et les JA de l’Indre ont eu une longue entrevue avec la DDT, le 15 novembre, avec une liste non exhaustive des préoccupations du moment telles que la refiscalisation partielle du GNR agricole, les retards de paiement des aides Pac et son mille-feuilles de contraintes et normes.
Le 15 novembre, le gros morceau de l’entretien entre la DDT et une délégation de la FDSEA, des JA de l’Indre et de la chambre d’agriculture était la Pac et son traitement. En ligne de mire, certaines incompréhensions telles que le blocage de paiement temporaire de certains Gaec, celui de l’aide animale « avec une surface fourragère par défaut à l’hectare, ce qui réduisait considérablement l’aide bovine. Mais c’est en cours de régularisation, toutes les surfaces ont été corrigées selon les données transmises par les exploitants », assure Philippe Colin, le spécialiste de la Pac de l’unité économique agricole de la DDT. La mise en place de la réforme de la Pac a nécessité beaucoup d’adaptations, tant de la part des exploitants agricoles lors de leur déclaration, que de celle des services de l’Etat. Ces derniers ont tout mis en œuvre pour essayer de limiter les couacs. A l’échelle régionale, la DDT de l’Indre a été exemplaire de réactivité pour débloquer le maximum de dossiers.